Marienburg. Cette ville était sûrement un des plus beaux endroits pour Eireen qui marchait tranquillement dans les rues. La jeune demoiselle regardait de gauche à droite pour trouver une personne qui lui ressemblait. Malheureusement, vu le soleil qui frappait assez fort et qui l'aveuglait, elle ne pouvait pas voir le physique des gens. Elle se souvenait bien à quoi ressemblait son père. Elle tenait même ses cheveux roux de lui. Quand à ses yeux, elle les avait hérité de sa mère. D'ailleurs cette dernière ressemblait énormément à sa fille, bien qu'elle était brune et non rousse.
La jeune fille marchait dans le marché, comme il y avait du monde! Elle se sentait un tout petit peu mal. Comment pouvait-il y avoir tant de monde dans un endroit si petit? Elle n'en savait rien, en tout cas, elle se faisait bousculé par plusieurs personnes. D'ailleurs, un de ses bras étaient devenus rouge à force de se frotter contre plusieurs vêtements. Elle disait pardon à tous ceux qui la poussaient, alors qu'elle n'était pas en tort.
Enfin, la voilà près d'une bande de trois hommes qui bouchaient le passage. Elle demanda gentillement à qu'ils puissent se pousser, mais ils refusèrent de la laisser passer. Eireen descida alors d'en faire autrement. Elle prit de l'élan et sauta sur les épaules d'un des trois hommes avant de sauter au sol. Elle se retourna et fit alors sur un voix calme et douce:
"Je suis désolée, mais je n'ai pas pu faire autrement."
La jeune prêtresse marcha ensuite comme si de rien n'était dans le reste du marché pendant que les hommes l'insultaient. Elle sentait que quelque chose la suivait. Elle jeta un petit coup d'oeil derrière elle et vit alors que s'étaient les trois hommes qui n'avaient pas voulut la laisser passer. Ils étaient rouge pivoine, certainement à cause de ce qu'elle venait de faire. Ah ces hommes! Toujours vexés pour la moindre chose. S'étaient sûrement des racailles qui jouaient les durs et qui n'aimaient pas qu'on se rebelle. Par contre, se vexer pour juste ce que venait de faire la jeune fille, il fallait être "craignos".
Eireen marcha pendant longtemps assez vite avant d'appercevoir un restaurant, où devant mendiait un homme. Elle lui donna quelques pièces avant d'entrer dans le restaurant. Là, les hommes ne pourraient pas lui faire le moindre mal. Son grand-père lui avait dit plusieurs fois d'aller dans un commerce quand elle se faisait suivre par une certaine personne.
La jeune demoiselle était maintenant devant la porte, voir même à côté. Elle regarda les personnes qui étaient dans le commerce avant de regarder l'encadrement de la porte. Les hommes allaient rentrer et sûrement lui causer problème. Mais à son grand étonnement, elle les vit paser devant comme si ils avaient changer d'avis. Elle haussa des épaules. Elle n'allait pas se plaindre que les hommes n'étaient pas venus quand même!
Eireen était morte de soif. Il faisait une de ces chaleurs, s'en était insupportable. Alors elle s'en alla vers le comptoir et demanda:
"Bonjour, escusez-moi, puis-je juste avoir un verre d'eau?"